D’abord, il y a une traversée impromptue de la Méditerranée effectuée il y a vingt ans. « J’étais partie pour la journée, je suis restée deux mois sur un voilier. » Ensuite, il y a ce jour d’avril 2020, en plein confinement. Lors d’une balade le long du port, son regard se pose sur une bouée. L’appel de la mer ressurgit, mais différemment. « Le soir même, je faisais des tests pour transformer cette bouée en lampe. » Deux ans plus tard, Atelier Poupe prend vie. Pour se procurer la matière première, Béatrice développe un réseau de collecte de vieux pare-battages. Pour leur nettoyage, elle réussit l’exploit de ne pas utiliser d’eau ; le reste des opérations est secret, effectué à la main, selon un long processus. La délicatesse des courbes et des motifs, l’éclat des couleurs et l’ancrage écologique des lampes de Béatrice séduisent particuliers, entreprises, hôtels et restaurants. Attachée à l’idée de circuit court, la créatrice a transmis son savoir-faire à deux ateliers en Bretagne et en Occitanie, mais l’aventure ne fait que commencer : une boutique vient d’ouvrir à Endoume et les lampes Atelier Poupe sont pressenties pour équiper les villages olympiques des prochains Jeux…

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