Ce sont deux restaurants avec une filiation culinaire commune ; une aventure qui a débuté avec la Cantinetta née, fin décembre 2006, de la volonté de servir une cuisine italienne heureuse. “Aujourd’hui encore, on perpétue les classiques pour une clientèle de connaisseurs” explique Pierre-Antoine Denis, l’un des deux artisans de ce succès, avec Stéphanie. “Finalement, on sert à la Cantinetta ce que les gens veulent et ils passent un bon moment, c’est la définition même du restaurant selon nous” poursuit Pierre-Antoine. Le binôme, une fois aguerri et rompu aux difficultés de la restauration, a donné naissance, 10 ans plus tard, à Otto, table de cuisine méditerranéenne, à tendance italienne, avec quelques relents de cuisine arménienne. D’un établissement à l’autre, un solide esprit de famille préside à chaque service ; que ce soit pour la Cantinetta avec Franck et Nadine, ou pour Otto, avec Cédric, tous contribuent à l’ambiance et à l’âme des lieux. Du cours Julien à la rue Jean-Mermoz, dans ces décors de bistrots à l’esprit un peu jazzy, Stéphanie apporte une touche déco très rétroactuelle, inspirée par la première moitié du XXe siècle. Deux à trois fois par an, le chef d’orchestre des deux maisons part faire son marché en Italie et renoue avec ses fournisseurs de la première heure. On le croise aussi en Espagne, en Catalogne, et va chercher ses viandes et cochonailles chez des éleveurs en Aveyron. “Cette année, nous ouvrons un laboratoire pour préparer nos pâtes fraîches, ravioli, gnocchi pappardelle et donner un nouveau souffle aux restos, confesse Pierre-Antoine Denis. Ce sera un bazooka du goût, on va ciseler nos sauces tomates, peaufiner les recettes afin de permettre aux chefs dans les restaurants de se concentrer sur les assiettes”. De belles soirées en perspective pour des clientèles de tous les âges et de tous les milieux, “c’est notre grande fierté”.

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