« Notre singularité ? La nature qui nous encercle de sa beauté. On vient aux Campaux avec l’idée d’une expérience immersive, pleine de consistance et jamais m’as-tu-vu. Notre clientèle, très européenne, est un modèle d’échange et de fluidité : lors d’un déjeuner, les tables séparées se collent et les discussions vont bon train. Et puis, nous sommes toujours ici en quête de rénovations, de nouveautés. Cet été, il y aura des cours de poterie, des rendez-vous cartomancie et nous pensons aussi à des massages sur-mesure ou du théâtre. Notre quête de bien-être et d’originalité est illimitée. »
C’est à Bormes-les-Mimosas, joyau typique du Var, à l’écart du tumulte tropézien, que La Grande Maison des Campaux a trouvé son terrain. Sur le domaine, coule la rivière du même nom. Ici, les rôles sont départagés avec beaucoup de cohérence : si Joyce et Laurance se sont occupées de la décoration – un subtil mélange de matières brutes et naturelles, de modernisme et d’objets chinés – c’est Jean-Marc qui fait visiter les lieux et s’occupe de la table. Des mets d’inspiration méditerranéenne, qui respectent la saisonnalité et réjouissent le palais. Au menu, ce jour ? Des aubergines farcies olive, tomate et mozza, sur fond crémeux d’avocat. Les 5 chambres de la maison ? Des bulles spacieuses de déconnexion, où l’on tend aisément à la lecture, à l’accalmie, à la méditation. Dans cet endroit plein d’âme, on se sent vite en famille, dans l’intime. Et la nature, comme tableau environnant, redonne le goût du présent.