Sur une route qui borderait les côtes de de l’Afrique du nord jusqu’aux confins du Levant, Salama souffle un vent de paix sur le bassin méditerranéen. Depuis 1999, le restaurant fondé par Frédérique et Fabrice Dorel, en lieu et place de l’ancienne Villa Romana, entretient la flamme des soirées d’été tropéziennes. Autour d’un patio à la végétation luxuriante, une vaste salle aux murs chaulés, invite à la langueur sur des tons rosés à la façon des façades des maisons du Sud. Dans une ambiance naturelle faite de terre cuite, raphia tressé et coton brut, la déco exotique et ethnique annonce la couleur : - Les clients plébiscitent le couscous méchoui et la souris d’agneau mourouzia (confite aux raisins et amandes), un plat marocain du XVIIe siècle servi pour les grandes occasions”, confie Frédérique Dorel. Après quelques travaux d’embellissement menés ces mois derniers, l’équipe de quelque 45-50 personnes met au point la feuille de route pour un accueil personnalisé : - Nous recevons, en début de soirée, les familles et les duos intimes dans une ambiance calme et détendue, explique la maîtresse de maison. Notre deuxième service est plus ambiancé avec notre DJ résident Julien Coudray. C’est le temps des amis, des grands éclats de rire et des tintements de verre”. Avec parfois quelques clients qui improvisent un dancefloor… Pastilla de poulet, houmous, tajines, les plats de partage et symboles de convivialité défilent en salle, réveillant l’appétit des uns, suscitant la gourmandise chez d’autres. “Nous réservons la terrasse sous le ciel étoilé pour les hôtes qui souhaitent se faire des confidences au calme”, poursuit Frédérique Dorel qui donne à goûter des cornes de gazelles et autres bakhlava. Des cuisines, s’échappe un doux parfum de fleur d’oranger, “ce sont les prémices aux délices du soir”. Incarnation de la tentation.

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