À Saint-Tropez, certains lieux échappent au temps. Le Sube en fait partie. D’abord relais de diligence au XIXe siècle, puis grande salle de restaurant, il devient un hôtel de charme trois étoiles où souffle l’esprit d’un Saint-Tropez plus intime. Aujourd’hui encore, ses 24 chambres racontent une histoire faite de bois, de lumière et de détails soignés, certaines offrant une vue rare sur les voiliers du port, d’autres une douce échappée vers le village.

Mais c’est au premier étage que se révèle l’âme du Sube : son bar mythique, né dans l’effervescence de la Nioulargue, est un repaire de marins, d’habitués, de voyageurs en quête d’authenticité. Là, autour du comptoir d’époque ou sur la terrasse aux sept tables privilégiées, chaque rosé et champagne se savoure au verre — un privilège rare — aux côtés de cocktails signature et d’une carte sans alcool pensée avec la même exigence.

Racheté en 2012 par Geneviève et Bruno Walther, Le Sube a été entièrement rénové dans le respect absolu de son histoire. Chaque photographie marine a retrouvé sa place, chaque détail a été repensé pour préserver l’âme du lieu. L’équipe, fidèle et bienveillante, cultive un sens du service à la fois discret et attentionné. Loin des codes figés de l’hôtellerie de luxe, ici, l’accueil se vit comme à la maison — chaleureux, naturel, et pensé aussi pour vos animaux, salués par Norton et Lola, les chiens de la maison.

Ouvert toute l’année, Le Sube reste un refuge intergénérationnel où se rencontrent ceux qui aiment écouter, observer, et simplement être là.