La genèse des Grandes Halles du Vieux-Port, c’est un trio d’amis devenus associés, « un corse et deux marseillais », qui savent donner vie à de beaux projets. Pendant le confinement, leur envie commune d’ouvrir des halles se concrétise. Julien Fabre, l’un des trois entrepreneurs, a constaté qu’une véritable capitale gastronomique comme Marseille ne pouvait échapper à des halles de qualité : « ici, on a une culture identitaire du partage et du mix. Avec mes associés, nous avons voulu amener cet oxygène social en créant un lieu de vie qui a pour fil conducteur la food méditerranéenne ». C’est aussi dans les voyages éprouvés, à la découverte de halles protéiformes (foodmarkets, streetmarkets, marchés couverts), que l’équipe des Grandes Halles a puisé des ressources inégalées. Il faut dire que la dualité du lieu est un atout majeur ! D’un côté du cours Estienne d’Orves, le food court « bouillonnant » aux stands appétissants : traiteur libanais, bar à tapas, écailler, rôtisserie, trattoria italienne, pâtisserie... Des mets de caractère à ripailler sur une terrasse plein soleil ambiance « hippie chic » (bois tressé, rotin, jasmin...). En face ? Place au marché sédentaire, avec une offre de commerces de bouche très étoffée : on emporte ces jolis produits à la maison « ou on déguste sur place, avec un petit canon ». Du pâté en croûte au pain bio, en passant par l’épicerie truffière, l’immense maraicher et la torréfaction de spécialité, les mots d’ordre restent plaisir et convivialité.

Quand Julien revient sur le chemin parcouru depuis qu’ils se sont installés à la place d’un Buffalo Grill, au cœur d’un quartier historique, la sincérité s’impose : « on rend à Marseille ce qu’elle nous a appris ». Son double établissement est un hommage aux différentes typologies de la ville, aux commerçants locaux (plus de 20 y sont à l’honneur) et aux racines. Qu’elles soient culinaires ou sociales, elles font toute l’âme des Grandes Halles.

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