Ce qui plaisait à Claude au départ, c’était le thé et les objets de céramique liés à sa dégustation. Décoratrice d’intérieur et commerçante, elle s’associe à sa fille Céline pour ouvrir la boutique Luciole, dans une petite rue tout à fait à leur image : élégante, discrète et un peu secrète. Un an plus tard, Claude tombe amoureuse du Japon, puis Céline à sa suite. « Nous avons alors décidé de nous concentrer uniquement sur l’artisanat traditionnel de ce pays si varié, si différent, si attaché à ses savoir-faire ancestraux. » Statuettes maneki-neko ou daruma porte-bonheur, tabliers maekake fabriqués avec un métier à tisser vieux de plus d’un siècle, pantalons traditionnels hakama, pièces uniques de soie ancienne, kakemonos et éventails, miroirs kagami du XIXe siècle, cloches de fonte, carillons à vent, coussins makura garnis d’écorce de sarrasin, masques de théâtre, chaussettes à deux doigts, serviettes compressées oshibori, couteaux makata ou usuba, flacons à saké, bentos de toutes les couleurs et de toutes les formes… le choix est ici infini et on se perd dans la contemplation des ustensiles, objets, éléments de papeterie et tissus qui font de Luciole un magasin absolument unique en son genre.« Au fil des ans, nous avons tissé des liens privilégiés avec des antiquaires, des petits ateliers de papier et des artisans à travers le Japon. Nous en connaissons certains depuis plus de 20 ans et nous savons que tous ont un grand respect pour les hommes et les femmes qui travaillent pour eux. C’est pour nous un critère de choix essentiel. »Depuis cinq ans, mère et fille sont également devenues importatrices directes de thés variés qu’elles sélectionnent pour leur qualité et qu’elles choisissent cultivés de manière éthique, en harmonie avec les convictions qu’elles défendent depuis toujours.

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