Oublié le bar de quartier, place à une superbe pâtisserie d’un genre nouveau. Chez Suzanne, Antoine Siffrein-Blanc a laissé libre cours à son goût pour la chine en pavant les sols de tommettes en pierre de Bourgogne et en ramenant du Bordelais de longues tables de ferme en bois. Deux bonnetières, de la vaisselle en faïence début XXe, des suspensions en terre cuite parachèvent ce décor destiné à réveiller les souvenirs d’autrefois. En vitrine, des gâteaux sagement alignés, tous baptisés au prénom de clients, amis voire de parents d’Antoine. Aux côtés de Pierre (une tarte aux framboises et concassé de pistaches), on retrouve Joseph (un Paris-Brest chou craquelin), Arnold (entremets choco-tonka), Denise (une fringante tarte au citron), René, Lucette, Louise etc. “Nous nous sommes associés, mon cousin Julien Botella et moi, avec deux sœurs, orfèvres pâtissières, raconte Antoine Siffrein-Blanc. Nous nous connaissons depuis 3 ans et avons travaillé ensemble aux Halles de La Major”. De ces deux phénomènes pâtissières, Siffrein-Blanc loue la maîtrise dans les dosages de sucre et le délicat équilibre qui prévaut entre fruits et chocolat. Une carte salée propose des formules à emporter et, dès septembre, il sera possible de déjeuner sur place, en salle ou en terrasse. “Le chef a voyagé en Asie, en Italie, Espagne et en Australie et s’inspire de ces cuisines pour composer des menus bistronomiques en accord avec le cadre” affirme Antoine Siffrein-Blanc qui promet de la couleur et de la variété nées des inspirations du marché voisin, avec des produits locaux, frais et de saison. Rien ne semble arrêter les quatre associés qui se prennent à rêver d’une boutique à Cassis “en veillant toujours à proposer un cadre unique, une ambiance heureuse et, surtout, savoureuse !”

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